Article rédigé par Eric PRIEUR, le président du MPES
Introduction
Le projet du MPES, grâce à son originalité et à son audace, est le seul à pouvoir enrichir véritablement le peuple français. En quoi est-il si unique me direz-vous ? Par quel miracle le MPES pourrait prétendre augmenter sérieusement la richesse du peuple français alors que nos gouvernements successifs n’y sont jamais parvenus ? L’originalité du projet du MPES tient au fait qu’il prévoit de pratiquer une politique de création monétaire permanente, ce qu’aucun gouvernement n’a osé faire sous notre cinquième république. Seule une politique de création monétaire permanente (concept de monnaie hélicoptère), à condition qu’elle soit réfléchie et conduite de manière à maîtriser l’inflation, peut permettre au peuple français d’entrevoir un miracle économique et social en amassant beaucoup plus de richesse.
Explication des concepts de création monétaire opérée par une banque centrale et des concepts d’endettement d’un État
Une banque centrale peut, dans l’absolu, financer le déficit d’un État en pratiquant une politique de création monétaire temporaire. Dans ce cas, l’État s’endette auprès de la banque centrale puis la monnaie est détruite quand il rembourse sa dette (elle sort du circuit économique donc concept de monnaie temporaire). En France, cette pratique de financement est interdite depuis le traité de Maastricht (BCE indépendante des États faisant partie de la zone euro).
Une banque centrale peut aussi, dans l’absolu, financer l’activité économique d’un État en pratiquant une politique de création monétaire permanente. Dans ce cas, la monnaie « fabriquée » par la banque centrale est distribuée à l’État gratuitement. La monnaie « encaissée » par l’État reste en permanence dans le circuit économique suivant son utilisation par cet État (concept de monnaie permanente puisqu’il n’y a aucun remboursement de la part de l’État et que la monnaie n’est donc jamais détruite). On trouve également cette notion de création monétaire permanente sous l’appellation de monnaie hélicoptère, en référence à une monnaie « tombée du ciel » venant enrichir une nation. En France, cette pratique de financement de notre économie est strictement interdite par le traité de Maastricht (BCE indépendante des États faisant partie de la zone euro sous prétexte de stabiliser l’inflation).
Lorsqu’un État s’endette auprès des marchés financiers en émettant un emprunt obligataire pour financer son déficit, il n’y a pas dans ce cas de création monétaire puisque cet État collecte (ponctionne) une épargne déjà disponible sur les marchés financiers. C’est ce qui se passe aujourd’hui dans le cas de la France et des autres pays de la zone euro.
Une politique de création monétaire permanente pour enrichir le peuple français
En théorie, l’État français pourrait, après avoir « encaissé » la monnaie émise gratuitement par la banque centrale, distribuer d’abondantes liquidités monétaires au peuple français sous forme de primes d’enrichissement. C’est ce que propose le MPES. Le MPES a foi dans une politique de création monétaire permanente pour augmenter très significativement le pouvoir d’achat du peuple français, surtout si la distribution d’argent sous forme de monnaie hélicoptère se fait parallèlement à une politique efficace de lutte contre l’inflation (voir pouvoir d’achat). En revanche, le MPES ne croit pas qu’une politique de création monétaire temporaire (emprunt auprès de la banque centrale) et qu’une politique d’endettement auprès des marchés financiers (emprunt obligataire) puissent enrichir le peuple français ; en effet, quel que soit le type d’emprunt, le remboursement tôt ou tard de la dette pèse sur les perspectives de croissance et de création de richesse. C’est donc bien uniquement une politique de création monétaire permanente qui permettrait d’accroître la richesse de la population française.
En pratique, l’État français ne peut, à l’heure actuelle, ni recevoir ni « encaisser » des liquidités monétaires en euro en provenance de la BCE, puisque le traité de Maastricht a octroyé un statut d’indépendance à la banque centrale européenne. Il n’a donc malheureusement pas non plus la possibilité de distribuer de la monnaie hélicoptère en euro pour enrichir le peuple français. Pour le MPES, on est là au coeur de la crise de l’euro. Pour autant, le MPES n’envisage pas une sortie de l’euro. En effet, malgré le lourd handicap de ne pouvoir émettre de la monnaie hélicoptère, la zone euro présente quelques avantages : élimination du risque de change à l’intérieur de la zone, renforcement des échanges commerciaux entre les pays partenaires de la zone, suppression des coûts de conversion qui pouvaient exister par le passé quand il y avait des monnaies nationales au sein de la zone.
De manière à ce que l’État français puisse exercer sa souveraineté monétaire au sein de la zone euro en distribuant des liquidités au peuple français, il faudra donc sur le long terme renégocier le traité de Maastricht pour rompre avec l’indépendance de la BCE. Cette renégociation permettrait par ailleurs à nos partenaires européens de profiter également de la possibilité d’une politique de création monétaire permanente. En attendant de discuter et de se concerter avec nos partenaires de la zone euro sur la possibilité d’émettre de la monnaie hélicoptère, le MPES propose à court et moyen terme d’introduire sur le territoire français une deuxième monnaie. Cette deuxième et nouvelle monnaie, en circulation sur le sol français parallèlement à l’euro, pourrait quant à elle être émise par la banque de France et « encaissée » gratuitement par l’État français. Il deviendrait alors tout à fait possible pour l’État français, grâce à cette nouvelle monnaie, de distribuer directement de l’argent au peuple français afin de l’enrichir et de lui assurer une bien meilleure prospérité. Une fois attribuée au peuple français sous forme de primes d’enrichissement, cette deuxième monnaie pourrait être utilisée pour consommer des biens et des services ou pour épargner, mais uniquement sur le territoire français. Cette nouvelle monnaie, que l’on pourrait appeler le franc, serait convertible en euro avec une parité fixe irréversible de 1 franc = 1 euro, mais elle ne serait convertible dans aucune autre monnaie. Donc un bien ou un service qui coûte par exemple 100 euros en France aurait la possibilité de s’échanger également contre 100 francs. Le franc serait bien une nouvelle monnaie car il n’aurait rien à voir avec le franc que l’on a connu avant l’euro. En effet, la nouvelle parité euro / franc suggérée par le MPES (1 euro = 1 franc) diffère de l’ancienne parité (1 euro = 6,55957 francs). Mais surtout, le franc introduit avec une parité identique à l’euro aurait essentiellement pour vocation d’être distribué au peuple français sous forme de monnaie hélicoptère, concept totalement absent de la politique monétaire lors du franc qui circulait avant l’euro.
Conclusion
Afin de favoriser l’enrichissement du peuple français et d’assurer une bien meilleure crédibilité à notre politique monétaire, le MPES a foi dans le concept de monnaie hélicoptère. Le MPES propose donc de pratiquer une politique de création monétaire permanente dans le cadre d’une nation française monétairement souveraine au sein de la zone euro. Pour parvenir à cette souveraineté monétaire rapidement de manière à enrichir le peuple français dans les plus brefs délais, il faudra à court terme introduire le franc comme deuxième et nouvelle monnaie. A plus long terme, il faudra renégocier le traité de Maastricht de façon à obtenir la possibilité d’émettre directement de l’euro, la deuxième monnaie pourra alors disparaître définitivement.